Comparaison : Les Disparus du Clairedelune

Date de sortie : 2015

Synopsis :

Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours plus périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions de personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l’entraînera au-delà des illusions du Pôle, au cœur d’une redoutable vérité.


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J'ai aimé :

● L'évolution de nos héros

● Les réponses sur l'univers

● La fin et le bouleversement qui arrive

Je n'ai pas aimé :

Rien  !

 

J'ai aimé :

●L'écriture

● L'univers

● Les personnages

● La FIN !

Je n'ai pas aimé :

 ● Toujours rien !


Dès que nous avons fini le premier tome de la Passe-Miroir, nous nous sommes jetées sur le deuxième, bien au chaud dans nos PAL. Nous l’avons terminé tout aussi vite et comme pour le premier, le deuxième roman de la saga a fait l’unanimité chez nous : il est génial !

 

La plume toujours aussi belle et fluide de Christelle Dabos fait naître de nouveaux paysages comme la Jetée-Promenade ou la ville balnéaire. Les mirages sont toujours présents et jettent le troublent dans l’esprit du lecteur. On découvre également la boutique de lecture qu’Ophélie a demandé à Thorn : on n’y passe malheureusement que quelques instants et l’idée semble abandonnée alors qu’elle était prometteuse. Comme nous l’avions espéré, nous avons obtenu beaucoup plus d’informations sur Dieu et les Esprits de famille à travers les souvenirs de Farouk, des révélations qui ajoutent une profondeur à l’histoire et qui nous entraîneront dans le mystère du troisième tome. Par ailleurs, nous découvrons avec beaucoup de plaisir les autres pouvoirs des habitants du Pôle, ceux des familles bannies de la cour.

 

En ce qui concerne les personnages, ils nous réservent toujours autant de surprises. Ils restent secrets et cachent à merveille leur talent de manipulateur, ce qui laisse planer plus de suspens encore que dans le premier tome. Notre jeune Ophélie va d’ailleurs devoir résoudre une enquête, ce qui nous engage dans un style un peu plus policier, à la recherches d’indices dans un monde où rien n’est réel. La famille de notre héroïne pointe enfin son nez au Pôle et est aussitôt écartée de la cour : la franchise et la spontanéité des animistes sont assez mal vues.

 

Dans ce cadre, Ophélie, qui s’était créé une place à force de persévérance, se voit soudain redevenir un objet lorsque sa mère et son futur mari s’affronte. De son côté, Thorn devient lui-aussi de plus en plus intéressant : malgré sa froideur et l’ardeur qu’il met à repousser toute émotion, il semble que quelque chose lui pousse dans la poitrine. Cependant, avec les tours qu’il nous a joué dans le premier tome, le lecteur est en droit de se demander s’il est sincère. Pour nous, ça n’a fait aucun doute. C’est tellement bien amené que c’en est beau, et surtout sans tomber dans le niais. Ophélie va devoir surmonter plusieurs difficultés qui proviennent de ses doutes et du manque de franchise qu’elle a avec elle-même. Toutefois, elle reste assez fidèle à elle-même en terme d’apparence et de caractère et on a beaucoup aimé ! Son entrée à la cour ne fait pas d’elle une princesse à la beauté jusque là cachée : elle reste derrière ses lunettes, son écharpe et sa touffe de cheveux. Elle ne change pas non plus d’attitude, et surtout, n’a pas de lourd destin posé sur les épaules : elle n’est pas considérée comme une élue. Ça nous change des héroïne de d’habitude. Certes, c’est une liseuse de talent, mais elle n’a rien d’extraordinaire. Elle est arrachée à sa petite vie paisible et complètement embarquée dans une aventure qui n’aurait jamais dû la concerner. On craint que cela ne change un peu… on verra donc dans la suite.

 

Passons à Bérénilde et la tante Roseline : on sentait les prémices d’une amitié sincère entre les deux femmes dans le premier tome. C’est effectivement ce qu’il se produit mais il nous a manqué quelques détails. On aurait aimé en voir plus, en savoir plus, car il s’agit tout de même de deux fortes têtes que tout semblait opposer. On peut poursuivre avec Bérénilde et sa relation avec Farouk. On voit l’étendu de son attachement pour elle mais on a un peu de mal à le comprendre : avec sa mémoire aussi fiable que celle d’un poisson mort, on a trouvé étrange qu’il aille la chercher avant son accouchement. En effet, selon Bérénilde, la paternité devait repousser l’Esprit de famille… on a hâte de voir où tout cela va mener par la suite.

 

La fin… la fin est sublime et nous plonge dans un nouveau mystère.

Selon Méli

 

Encore une fois il n'y a pas grand chose à dire de plus que ce qui a été évoqué ci-dessus.


Je tiens cependant à mentionner de nouveau Archibald : il est presque en tête du classement de mes personnages préférés. Cette fois-ci, on va jusqu'à s'inquiéter pour lui et s'attendrir. J'espère qu'il tiendra toujours une place importante dans la suite.

 

Quant à l'histoire en elle-même, comme on l'a dit elle prend beaucoup plus de profondeur. Finalement, les événement du premier tome paraissent presque superficiels à côté : les querelles de famille semblent très légères à côté du bouleversement qui s'annonce. 

 

En revanche, je pense qu'une deuxième lecture ne me ferait pas de mal : peut-être ai-je été trop vite parfois, emportée par le récit. Du coup, certaines nuances m'ont certainement échappé et je n'ai pas eu la même lecture que Mélo sur certains points qu'on ne peut pas vous dévoiler. J'étais très heureuse qu'elle m'explique sa vision des chose  : c'est toute la richesse des lectures partagées !

Selon Mélo

 

Encore une fois est contre toute attente, je suis entièrement d'accord avec Méli !

 

J'ai retrouvé avec bonheur et quasiment sans pause l'écriture splendide de Dabos qui a réussi l'exploit de nous offrir un deuxième tome encore meilleure que le premier. Adieu la petite longueur où Ophélie était valet. L'enquête policière ajoute du piment et le soupçon d'amour naissant met en joie.

 

Cependant, (ATTENTION LÉGER SPOIL) j'aurais aimé une ambiance un peu plus sombre : au moment où un personnage assez important qu'on apprécie disparait, on nous dit qu'il ne pourra jamais sans remettre mais au final il revient un peu abimé, mais tant que ça, il garde même une partie de ses pouvoirs. (FIN DU SPOIL). C'est un peu trop beau à mon goût. Mais pas de quoi s'affoler, c'est à peine une tâche noyée dans tout ce qui est fantastique dans ce livre.



Pour conclure,  ce tome 2 reste dans la lignée du tome 1 en réalisant la prouesse d'être encore meilleur. La fin est spectaculaire, l'histoire se développe tout comme les sentiments des personnages, les paysages en mettent plein les yeux.

Heureusement que l’on ne va patienter qu’à peine un mois, et un de ces mois si chargés qu’il devrait passer en un éclair. Parce qu’on veut lire la suite. Notre préoccupation désormais c’est de savoir comment on pourra attendre deux ans entre le 3 et le 4 sans mourir d’impatience. Mais bon, on pourra se poser la question dans deux mois : à ce moment, La Mémoire de Babel sera sûrement déjà lue et chroniquée ! On vous attend !

Méli & Mélo